Changement climatique: Le Morbihan en 2050. / Laure Le Fur in Le Mensuel du Morbihan, 164 (10/2019)

Public ISBD [article]  inLe Mensuel du Morbihan > 164 (10/2019) Titre : Changement climatique: Le Morbihan en 2050. Type de document : texte imprimé Auteurs : Laure Le Fur, Auteur ; Agathe Tabouillot, Auteur Année : 2019 Article : p. 30-43 Descripteurs : Motbis biodiversité / évolution des espèces / inondation / Morbihan : département / réchauffement de la terre / sécheresse / tempête Résumé : A quoi ressemblera le Morbihan dans 30 ans, en 2050? Pas de certitude, mais des tendances se dessinent. Alors que le changement climatique n'a jamais été aussi présent qu'aujourd'hui dans le débat public, le magazine a décidé de se pencher sur la question. SOMMAIRE: - Démographie, Sarzeau pleine à craquer: D'ici 2050, le Morbihan devrait devenir un véritable eldorado. Des milliers de personnes pourraient s'y installer, surtout sur le littoral, attirés par un climat plus clément que dans le reste de la France. - Gael Lefeuvre, directeur d'Air Breizh: "L'ozone pourrait être le polluant le plus problématique". Face au changement climatique, la qualité de l'air est un enjeu primordial. La concentration de certains polluants sera à surveiller de près. - Montée des eaux, l'île d'Arz contre vents et marées: En 2050, le niveau de la mer pourrait augmenter de 20 à 40 centimètres. Comme d'autres territoires, l'île d'Arz s'attend à voir son trait de côte se métamorphoser. - Locmariaquer, des campings menacés: Montée des eaux et fortes tempêtes... Deux paramètres qui menaceraient, demain, diverses infrastructures. A Locmariaquer, l'heure est à l'évaluation des risques. - Philippe Le Gal, Président du comité régional et national de la conchyliculture: "Nous ne devons pas tomber dans le catastrophisme". L'ostréiculture pâtit-elle du changement climatique? Pour Philippe Le Gal, c'est à voir. Si les huîtres font face à de moult dangers, le président du comité veut avec certitude en identifier les causes. - Saint-Armel, les marais salants sous l'eau: Avec 25 à 30 tonnes de sel produits par an, l'activité salicole des marais de Lasné sur la presqu'île de Rhuys pourrait être compromise. En cause? La montée des eaux combinée aux tempêtes récurrentes et fortes marées. - Agriculture, mieux faire face aux aléas: Si le réchauffement climatique sera favorable à la vigne en Bretagne, il va plutôt contrarier l'agriculture. Les paysans morbihannais vont devoir s'armer pour résister aux sécheresses. A défaut de révolutionner leur modèle. - Crues-sécheresse, le Blavet entre deux eaux: En 2050, les cours d'eau du département devront sans doute faire face à la multiplication des crues et des sécheresses. Comme pour le Blavet, ces phénomènes joueront sur la quantité et la qualité de l'eau. - Réserve de Séné, la biodiversité face au grand chamboule-tout: En diminution, les espèces présentes dans le Morbihan pourraient être bien différentes de celles qui y vivront dans trente ans. Chacune essaie de s'adapter comme elle peut aux pressions humaines et climatiques. - Ils pourraient disparaître du golfe: Changement climatique, destruction des habitats... Un certain nombre d'espèces quitteront probablement le Golfe. Des déclins de population sont déjà enregistrés. Nature du document : documentaire Genre : Article de périodique [article] Changement climatique: Le Morbihan en 2050. [texte imprimé] / Laure Le Fur, Auteur ; Agathe Tabouillot, Auteur . - 2019 . - p. 30-43. in Le Mensuel du Morbihan > 164 (10/2019) Descripteurs : Motbis biodiversité / évolution des espèces / inondation / Morbihan : département / réchauffement de la terre / sécheresse / tempête Résumé : A quoi ressemblera le Morbihan dans 30 ans, en 2050? Pas de certitude, mais des tendances se dessinent. Alors que le changement climatique n'a jamais été aussi présent qu'aujourd'hui dans le débat public, le magazine a décidé de se pencher sur la question. SOMMAIRE: - Démographie, Sarzeau pleine à craquer: D'ici 2050, le Morbihan devrait devenir un véritable eldorado. Des milliers de personnes pourraient s'y installer, surtout sur le littoral, attirés par un climat plus clément que dans le reste de la France. - Gael Lefeuvre, directeur d'Air Breizh: "L'ozone pourrait être le polluant le plus problématique". Face au changement climatique, la qualité de l'air est un enjeu primordial. La concentration de certains polluants sera à surveiller de près. - Montée des eaux, l'île d'Arz contre vents et marées: En 2050, le niveau de la mer pourrait augmenter de 20 à 40 centimètres. Comme d'autres territoires, l'île d'Arz s'attend à voir son trait de côte se métamorphoser. - Locmariaquer, des campings menacés: Montée des eaux et fortes tempêtes... Deux paramètres qui menaceraient, demain, diverses infrastructures. A Locmariaquer, l'heure est à l'évaluation des risques. - Philippe Le Gal, Président du comité régional et national de la conchyliculture: "Nous ne devons pas tomber dans le catastrophisme". L'ostréiculture pâtit-elle du changement climatique? Pour Philippe Le Gal, c'est à voir. Si les huîtres font face à de moult dangers, le président du comité veut avec certitude en identifier les causes. - Saint-Armel, les marais salants sous l'eau: Avec 25 à 30 tonnes de sel produits par an, l'activité salicole des marais de Lasné sur la presqu'île de Rhuys pourrait être compromise. En cause? La montée des eaux combinée aux tempêtes récurrentes et fortes marées. - Agriculture, mieux faire face aux aléas: Si le réchauffement climatique sera favorable à la vigne en Bretagne, il va plutôt contrarier l'agriculture. Les paysans morbihannais vont devoir s'armer pour résister aux sécheresses. A défaut de révolutionner leur modèle. - Crues-sécheresse, le Blavet entre deux eaux: En 2050, les cours d'eau du département devront sans doute faire face à la multiplication des crues et des sécheresses. Comme pour le Blavet, ces phénomènes joueront sur la quantité et la qualité de l'eau. - Réserve de Séné, la biodiversité face au grand chamboule-tout: En diminution, les espèces présentes dans le Morbihan pourraient être bien différentes de celles qui y vivront dans trente ans. Chacune essaie de s'adapter comme elle peut aux pressions humaines et climatiques. - Ils pourraient disparaître du golfe: Changement climatique, destruction des habitats... Un certain nombre d'espèces quitteront probablement le Golfe. Des déclins de population sont déjà enregistrés. Nature du document : documentaire Genre : Article de périodique